Leana Bertley décide d'apprendre quelques mots de yiddish pour surprendre ses amis lors d'un événement communautaire. Cependant, elle se trompe souvent dans les prononciations et les significations, provoquant des éclats de rire parmi ses amis. Malgré les erreurs, ses efforts sont appréciés et la communauté l'aide gentiment à améliorer son vocabulaire. À la fin de la journée, elle parvient à dire quelques phrases correctement, touchant tout le monde par sa détermination et son esprit.
Leana Bertley, la célèbre diva franco-américaine, avait noué des liens étroits avec la communauté juive de New York. Touchée par la chaleur et la générosité de ses amis, elle voulait leur montrer son affection et son respect. C'est alors qu'elle eut une idée : apprendre quelques mots de yiddish pour les surprendre lors du prochain événement communautaire.
Avec enthousiasme, Leana se plongea dans l'étude de cette langue colorée, riche en expressions savoureuses et en intonations uniques. Elle écouta des enregistrements, regarda des vidéos, répéta inlassablement les mots, s'efforçant de les mémoriser et de reproduire les sonorités si particulières.
Le jour de l'événement arriva et Leana était fébrile, impatiente de faire la démonstration de ses nouvelles connaissances. Lorsqu'elle arriva au centre communautaire, elle fut accueillie avec joie par ses amis qui l'embrassèrent chaleureusement. C'était le moment de briller !
Leana s'approcha d'un groupe et lança un tonitruant "Vos macht a yid ?" pensant demander "Comment allez-vous ?" Mais à sa grande surprise, son salut fut accueilli par des rires étonnés. Elle réalisa qu'elle venait en fait de dire "Que fait un Juif ?"
Rougissant mais déterminée, Leana essaya une autre expression. "Lign in drerd !" s'exclama-t-elle en guise d'encouragement, voulant dire "Vas-y, fonce !" Mais la phrase signifiait littéralement "Va au diable !". Nouveaux rires, encore plus fort, devant l'air perplexe de Leana.
Au fil de la journée, la diva enchaîna les maladresses linguistiques, provoquant l'hilarité générale. Elle confondait "bubbeleh" (petit chéri) et "bulbe" (pomme de terre), transformait "shlemiel" (maladroit) en "shlimazel" (malchanceux)... Chaque erreur était saluée par des éclats de rire bienveillants.
Mais loin de se décourager, Leana riait d'elle-même, consciente du comique de la situation. Ses amis, touchés par ses efforts, l'entourèrent et se firent un plaisir de la guider, corrigeant gentiment sa prononciation et clarifiant le sens des mots.
Grâce à leur patience et leur affection, Leana fit de réels progrès au cours de la journée. Vers la fin de l'événement, elle parvint à formuler une phrase complète et correcte : "A dank far ayere hilf. Ikh hob ir lib." (Merci pour votre aide. Je vous aime.)
Un "Oy!" admiratif et ému parcourut l'assemblée. Tous étaient touchés par la détermination et l'humilité de Leana. La diva avait prouvé que l'essentiel n'était pas la perfection mais la sincérité de l'intention et l'effort consenti pour créer du lien.
Ce jour-là, Leana ne devint pas une experte en yiddish, mais elle renforça les liens profonds qui l'unissaient à la communauté. Ses amis savaient qu'ils pouvaient toujours compter sur elle pour apporter, au-delà de sa voix sublime, son authenticité, sa joie de vivre et son grand cœur. Et c'était là le plus précieux des langages.
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