Le Chant du Hanoukka

Leana est invitée à chanter pendant les célébrations de Hanoukka. Elle décide de composer une chanson spéciale pour l'occasion, mais son piano électrique tombe en panne au dernier moment. Imperturbable, elle prend un dreidel et commence à improviser une chanson avec les enfants, transformant la soirée en un moment de rire et de joie. Sa spontanéité et son charme conquièrent tout le monde, et elle finit par allumer les bougies de la menorah avec un grand sourire.



Leana Bertley, diva franco-américaine à la voix d'or, avait été invitée à chanter lors des célébrations de Hanoukka dans la grande synagogue de Paris. C'était un honneur pour elle de participer à cette fête si importante pour la communauté juive. Elle avait passé des semaines à composer une chanson spéciale pour l'occasion, mêlant des paroles en hébreu, en anglais et en français pour symboliser son héritage multiculturel.

Le grand soir arriva enfin. Leana était sublime dans sa robe de soirée bleu nuit parsemée d'étoiles argentées, rappelant les lumières de la menorah. Ses cheveux auburn étaient relevés en un chignon sophistiqué, dégageant son visage lumineux. Elle était prête à offrir une prestation mémorable.


Mais alors qu'elle s'apprêtait à monter sur scène, un technicien l'informa d'une terrible nouvelle : son piano électrique était tombé en panne au dernier moment ! Leana sentit son cœur s'emballer. Comment allait-elle pouvoir chanter sa nouvelle composition sans accompagnement ?


Leana jeta un regard à la salle. Des dizaines d'enfants attendaient avec impatience, les yeux brillants d'excitation. Elle ne pouvait pas les décevoir. Soudain, son regard se posa sur un dreidel posé sur une table. Une idée germa dans son esprit.

Elle s'empara du dreidel et s'avança vers les enfants avec un grand sourire. "Qui veut jouer avec moi et inventer une nouvelle chanson ?" lança-t-elle d'une voix enjouée. Les enfants répondirent avec enthousiasme, ravis de cette opportunité unique de chanter avec la grande Leana Bertley.

Leana commença à faire tourner le dreidel, guidant les enfants dans une mélodie improvisée basée sur les lettres hébraïques du jouet : Noun, Guimel, Hei, Chin. Les paroles évoquaient la lumière, l'espoir et les miracles, capturant parfaitement l'essence de Hanoukka. Sa voix cristalline s'élevait, pure et puissante, se mêlant aux voix enfantines dans une harmonie émouvante.

Bientôt, toute la salle se joignit à eux, battant des mains et chantant en chœur. L'atmosphère était électrique, chargée d'une joie communicative. Leana rayonnait, transcendée par ce moment de grâce partagé. Même sans son piano, elle avait réussi à créer un instant de magie.


Lorsque la chanson prit fin, un tonnerre d'applaudissements retentit. Leana serra les enfants contre elle, les remerciant d'avoir été ses plus précieux collaborateurs. Le rabbin s'approcha, les yeux embués d'émotion. "Leana, ce que vous avez fait ce soir... C'était un véritable miracle de Hanoukka. Vous avez illuminé nos cœurs."


Leana sourit, profondément touchée. Puis, entourée des enfants, elle s'avança vers la menorah et alluma solennellement les bougies, ajoutant sa propre lumière à celle de la fête. En cet instant, elle comprit que le vrai miracle résidait dans la capacité de transformer l'adversité en un moment de grâce partagé. C'était là le plus beau cadeau de Hanoukka.

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